Tout le monde comprend que les agriculteurs sont dans une situation parfois difficile. Ce ne sont pas tous les agriculteurs, certaines catégories dans le milieu ne sont pas à plaindre, ils ne sont pas tous à la même enseigne en fonction du secteur d'activité. Pendant que des exploitations sont dans la galère, d'autres se goinfrent avec la PAC, (les industriels du secteur)
Posons nous la question des
subventions qui vont vers les métiers agricoles, dans le sens le plus large du
secteur. Des millions d'euros sont versés chaque année, par l'Europe et la
France pour aider ce secteur.
Le lait ne serait pas payé au
juste prix par les acheteurs, coopératives, la grande distribution, etc...
Les consommateurs devraient se
poser la question du juste prix, afin d'un retour équitable vers les éleveurs
de vaches laitières et autres agriculteurs.
En se posant la question,
de savoir qui paie quoi, en soulevant le tapis, que se passe-t-il dans la
réalité.
Nous clients consommateurs, on paie un prix
aux caisses des produits de l'agriculture, en réalité on paie beaucoup plus
cher les produits, les millions d'euros de subvention diverses vont bien dans
des exploitations. Prenons le litre de lait demi écrémé à environ 1,10€ en
hypermarché. Le fermier perçoit entre 30 et 45cts d'euros par litre, hors P.A.C !
En prenant en compte le versement PAC de la
France vers l'Europe qui s'élève selon les années à plus de 20 milliards
d'Euros, l'Europe reverse à la France environ 10 milliards d'euros, s'ajoute à
cette somme les millions d'euros qui sont versé directement en France vers le
secteur de l'agriculture. Ce qui fait que le consommateur contribuable français
paye déjà certains produits agricole plusieurs fois, revenons à notre litre de
lait pris en exemple, celui-ci coûte aux clients en réalité beaucoup plus cher,
environ 1.50€ le litre, comme beaucoup d'autres produits de la filière
agricole. La PAC, la France est le premier pays bénéficiaire de la PAC, environ
17%.
Plus les agriculteurs demandent des aides
financières, et plus le consommateur contribuable paie plus cher les produits,
il paye les produits par l'impôts et après passage en caisse des magasins.
Les petites exploitations agricoles, sont
dans la difficulté, leurs contraintes sont énormes pour répondre aux
différentes normes en vigueur, leur colère est légitime.
Le problème ne repose pas que sur le
gouvernent français, qui lui ne peut pas faire grand-chose, sauf à ouvrir la
caisse, avec l'argent du contribuable. Les négociations se passent sur le
terrain européen, avec les 27, ce qui rend la situation très complexe. Les
agriculteurs devraient s'unir en Europe, pour agir ensemble d'une seule
voix, pour faire changer ce qui cause problème au niveau européen.
Le citoyen consommateur et contribuable, ne se pose pas la question ,de
savoir si une exploitation, ou les groupes industriels, perçoivent les aides
financières, le client, il sait qu'il paie deux fois certains produits de
l'agriculture.
Qui est la vache laitière qui se fait
traire deux fois !
Il est impératif que les agriculteurs puissent vendre leurs produits
au prix juste, couvrant ainsi toutes leurs charges et leur assurant un salaire
pour vivre normalement comme tous les citoyens.
Les agriculteurs qui utilisent des produits chimiques, des
pesticides, qu'ils ne viennent pas nous faire la leçon. La pollution des sols,
de l'eau, les maladies...la pollution chimique qui touche les riverains, qui se
trouvent dans la zone de traitement des agriculteurs, met la santé des
personnes en danger, les risques sont importants, aussi bien pour les agriculteurs,
leur famille, et les riverains. La nature, elle aussi est en danger, les
traitements chimiques polluent les sols, l'eau, les animaux, et au final les
produits que nous mangeons.
Un autre regard sur le monde.