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mardi 19 août 2025

Un autre regard sur le monde Comment, aujourd’hui, un pays peut-il dominer le monde ?

  Les États-Unis font la pluie et le beau temps, décident pour les autres. L’Europe, quant à elle, ne pèse pas lourd face à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Elle semble à la merci d’un homme qui décide pour chaque camp : le président Donald Trump, qui refuse de nommer l’agresseur dans ce conflit. Il occulte volontairement le rôle de la Russie de Poutine, un pays immense — 17 millions de kilomètres carrés — qu’il peine à gérer entièrement.

Un pays impose sa vision au monde, décide de ce qui serait « bon » à faire, selon ses propres intérêts, au détriment du droit le plus élémentaire. L’Ukraine est agressée par la Russie, mais l’agresseur devient presque la victime aux yeux du président américain. Poutine devient celui à qui l’on doit faire des concessions, pour qu’il reste maître du jeu. Le président américain flatte Poutine, allant jusqu’à inverser les rôles : pour lui, l’Ukraine serait l’agresseur.

Le monde semble impuissant face aux États-Unis de Trump, qui gère les affaires internationales comme un portefeuille immobilier, avec pour seul objectif : faire du profit sur chaque dossier.

Est-il encore acceptable, en 2025, qu’un seul pays dicte ses décisions au reste du monde, avec des conséquences directes sur les populations de la planète ?

Qui osera s’affranchir de cette domination, pour s’opposer au pouvoir autoritaire d’un pays qui transforme l’économie mondiale en business, tout en imposant ses lois à l’ensemble du globe ?

Nous en sommes là aujourd’hui : cinquante ans d’inertie des pays européens et autres, qui n’ont pas pris la mesure du danger que représente un pays régentant le monde à sa guise. Il décide du découpage de l’Ukraine avec son ami Poutine, pour satisfaire ce dernier, au détriment du peuple ukrainien.

Le dollar, monnaie dominante, impose sa loi sur l’économie mondiale. Est-ce normal ? Que peuvent faire les autres pays pour rééquilibrer en faveur d’une autre monnaie ? La force des États-Unis repose sur un homme seul, qui parle au nom de plus de 300 millions de citoyens, sans avoir besoin de l’accord des États pour agir.

L’Europe est sclérosée, morcelée en 27 pays qui n’ont pas le pouvoir d’agir. Ce n’est pas un bloc homogène, mais un puzzle dont les pièces ne s’emboîtent pas. Elle reste au bord du chemin, incapable de peser dans les décisions majeures. Elle se contente d’ennuyer ses citoyens avec des règlements qui compliquent leur quotidien.

La prise de position du président Macron à la Maison-Blanche, appelant à une réunion quadrilatérale — Russie, États-Unis, Ukraine, Europe — est une vision pertinente. C’est une direction à mettre sur la table, pour que l’Europe participe enfin à la décision finale en faveur d’une paix durable.

BY un autre regard sur le monde.

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