Pourquoi
les gouvernements n’arrivent pas à juguler cette violence issue des réseaux de
trafiquants de drogue.
Pour
mieux appréhender la psychologie des narcotrafiquants, il faut revenir à
Escobar ce baron de la drogue qui à fait un nombre de victimes incalculables à
travers le monde, par la drogue et les armes. Sur Netflix, une série à repris
l'histoire, (d'après les faits réels) de ce baron de la drogue, considéré comme l'un des plus grand des narcotrafiquants.
Pour
ceux et celles qui s'intéressent à ce sujet, la série met en avant le
comportement humain, dans son approche à contrôler un marché très juteux. En
regardant la série, il faut se pencher sur l'étude du comportement, de la
psychologie d'Escobar et de ses alliés, des soldats à son service jusqu’à la
mort.
Comment
joue la manipulation, l'intimidation, la peur, le soudoiement, l’achat des
consciences, le pouvoir de l'argent, le règne de la terreur pour garder le
contrôle et le pouvoir sur les hommes.
Aujourd’hui,
les réseaux sont éclatés, des cercles sont constitué pour asphyxier un
territoire et neutralisé toute concurrence. Les morts sont toujours plus
nombreux, le trafic s'adapte, se diversifie, ne laissant place à aucune
concurrence.
Pourquoi
toute cette violence, tous ces morts, la violence est attachée au pouvoir sur
l'autre, à celui qui veut prendre un marché, contrôler un territoire, éliminer
les personnes qui représentent un obstacle, ou celles qui ne veulent pas payer, éliminer les concurrents dans la zone, faire peur pour dominer et garder la main sur le marché.
Aucune
règle, seul compte le marché et l'argent, le contrôle, les armes sont l'outils
du pouvoir pour garder la main sur le trafic. Les morts ne sont que le résultat
d’une guerre de territoire, ou le pouvoir doit rester entre les mains des
barons. Montrer sa détermination pour influencer par la terreur, afin de
préserver sa place dans le cercle des trafiquants.
Par
leurs actions sanglantes les barons de la drogue, veulent montrer que la loi, ce
sont eux, leurs lois qui doivent dominer et supplanter celle des pays
démocratiques.
Comment
dans nos démocraties s’attaquer aux réseaux, aux barons de la drogue, aux
trafiquants, quand l'état de droit est l'obstacle à tout contrôle sur ces
réseaux de trafiquants. On nous montre des saisies toujours plus importantes,
il y a même des zones sous contrôle des services de police et de gendarmerie.
Les politiques, les ministres de l'intérieur sont tous volontaristes pour nous dire, qu'ils ont le contrôle de la situation, avec parfois des chiffres de saisie de drogues en tonnes par les douanes*, des tableaux pour rassurer le bon peuple sur leurs actions.
Au
final que voyons nous, certes nous interpellons ici ou là des dealers,
trafiquants, revendeurs, et même des consommateurs de drogue. Cela donne
l'impression de vider l'océan à la petite cuillère.
Pourquoi
notre démocratie et notre état de droit se heurte à un mur plus haut que nous
! Nous avons en face des bandes, des réseaux, des barons de la drogue des
narcotrafiquants, sans foi ni loi, seul leur loi prime sur nos lois. Il s'est
constitué au fil des années un état dans l'état, qui étend sa toile partout où
le client alimente le business des trafiquants, au plan national et
international
La
puissance financière du narcotrafique dépasse le budget de certains états dans
le monde. Si nous continuons avec notre petite conscience de l'état de droit,
nous serons toujours les perdants. Quand on fait la guerre on ne s'entoure
pas de majorettes, des lois qui nous enchaines, qui laissent les balles attaquer
notre démocratie. Pour combattre il faut combattre à armes égales sans foi ni
loi, en sortant de l'état de droit, pour anéantir les forces adverses. Un
ministre se réjouie de son jouet, une nouvelle prison pour narcotrafiquants.
Tout cela pour rassurer le peuple et l'état lui-même. Pour vaincre, pas
d'état de droit, eux ils se contrefoutent de nos lois, ils tuent sans loi.
L'Etat
de droit, ne nous rend pas plus civilisé dans cette guerre contre le
narcotrafique, il nous affaiblit dans nos libertés et met en danger la
démocratie.
Si la
situation reste en l'état, les narcotrafiquants resteront les maitres du jeu,
la France n'arrivera pas en l'état actuel à juguler le trafic, la force en face
est tentaculaire, quand vous coupez un bras (une tentacule) d'une pieuvre elle
se régénère.
le client et les substances que la loi interdit. La société est anxiogène, nous vivons dans des sociétés ou tout doit paraitre lisse, se conformer à toutes les lois et règles d'une société. Être performant, travailler avec des horaires parfois décalées sur le plan biologique, produire, assumer sa propre existence. Quand les personnes ne prennent pas de produits qui sont interdits, ils se retournent vers les médicaments, anxiolytiques, les anti dépresseurs ou l'alcool…Au final il faut être de bons citoyens dociles. L’humain cherche à s'évader du quotidien, cela existe depuis des siècles. Vivre est parfois une épreuve pour beaucoup de personnes. Le problème avec les drogues, elles sont devenues un business pour les trafiquants, de l'argent facile, qui rapporte gros. Les drogues sont des substances qui rendent accro, certaines sont très toxiques, dangereuses sur le plan mental, avec tous les troubles du comportement que cela produit. l’organisme en demande toujours plus, jusqu’à l’overdose parfois mortelle. ( l'humain, la société, les drogues ?)
*rattaché à Bercy
Un autre regard sur le monde
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